L’OFFICIER MARINIER Nr 264 – Janvier / février 2003 

4.- ARRÊT GRIESMAR Le Président National fait l'historique de cette affaire :

Lors de son admission à la retraite, en 1991/1992, monsieur GRIESMAR, magistrat, demande que lui soit accordé, comme aux femmes fonctionnaires et en application de l'Article L 12 b du Code des Pensions Civiles et Militaires de Retraite, une annuité par enfant.

Comme autorisé pour les fonctionnaires nommés par le Ministère, il s'adresse directement au Conseil d'Etat qui rejette sa demande mais demande l'avis de la Cour de Justice de la Communauté Européenne.

Le 21 novembre 2001 un arrêt de la Cour de Justice de la Communauté Européenne donne raison à l'intéressé, de même qu'une décision du Conseil d'Etat en date du 29 Juillet 2002, la demande ayant été formulée moins de 1 an après son départ à la retraite, en application de l'Article L 55 du code pré-cité.

Cette décision étant susceptible de concerner un très grand nombre d'officiers mariniers, nous devions réagir.

Nous avons donc lancé l'opération dans «L'OFFICIER MARINIER" et de nombreux adhérents ont demandé au SPA LA ROCHELLE la révision de leur pension.

Les réponses pour le personnel en retraite depuis plus de 1 an, comme nous le pensions, ont été négatives. Pour ceux partis depuis moins de 1 an nous attendons de connaître la réponse qui leur a été faite pour prendre nos dispositions.

Georges GABRIELLI rappelle que le personnel objet d'un rejet aura deux mois pour déposer un recours (gratuit ?) auprès du Tribunal Administratif dont dépend le lieu de résidence du Payeur de sa Pension.

Plusieurs Présidents d'Associations demandent sous quelle forme doit être présenté le recours auprès des Tribunaux Administratifs; des précisions leur seront communiquées dès que possible affirme le Président National.